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Herve Villard overblog: Lutte contre les fakes news :  Les journalistes à l’école du Fact-checking

Hervé Villard Njiélé | Posté sur l‘overblog d’Hervé Villard le 28 mai 2024, Lien ici

Lutte contre les fakes news :  Les journalistes à l’école du Fact-checking

Ces derniers ont été formés aux techniques de vérification des faits et nouvelles les 23 et 24 mai 2024 dernier à Douala. C’était lors d’un «Google Master Class» organisé par 237Check avec le concours d’Africa Check

Lutte contre les fakes news :  Les journalistes à l’école du Fact-checking

Lutter contre la propagation des fausses nouvelles et de la désinformation. Renforcer et développer les capacités des journalistes et des blogueurs en matière de vérification des faits. Améliorer la qualité des reportages journalistiques faits et des productions écrites sur  la toile. Voilà présenter de manière succincte les objectifs visées par le séminaire de  formation en fact checking qui s’est tenu du côté de Bonamoussadi à Douala du 23 au 24 mai 2024 dernier.

Organisé par 237 Check la branche de fact-checking de l’organisation Defyhatenow, ce séminaire de formation avait également pour mission de sensibiliser les apprenants sur les conséquences de la prolifération des fake news dans le délitement du tissu social. Et surtout  les inviter à lutter contre ce fléau qui gangrène de plus en plus notre société.

 Pendant ce séminaire qui rassemblait près de 20 journalistes et bloggeurs de la république du Cameroun les nouveaux soldats de la lutte contre les fakenews, la désinformation, ont d’abord été formés sur les généralités des fake news, les différentes formes de fake news et  leur manifestation dans la blogosphère. Ainsi on a appris que les fakes news se présentent sous plusieurs formes. Notamment la désinformation, la mésinformation, l’intox, l’infox. Laure  Nganlay l’une des formatrices de cette formation a insisté l’importance  de la vérification des faits. Les modes de diffusion des fake news et les objectifs visés par les acteurs de ces faits  malveillants.

 Apres ces rappels très  importants qui permettaient de situer les participants  à cette  formation l’on est revenu sur le processus de vérification des informations. Notamment  comment trouver les données fiables en ligne y compris des recherches avancées sur  internet.

 La deuxième journée de cette formation essentiellement pratique a permis de former les  apprenants aux outils de vérification des faits. Donald Tchiengue, l’un des formateurs de ce séminaire de formation en plus des méthodes de vérification des faits, a présenté à ces derniers les outils  techniques de géolocalisation et vérification d’images en ligne. Bien avant, il  a formé les  apprenants aux techniques de repérage  et de dépistage  des fausses  informations. Il leur a aussi  présenté les outils de vérification des vidéo et es cartes géographiques. Il s’est surtout attardé sur les  outils de vérification des images  produites  par  l’Intelligence  artificiel.

 Meme si les  participants  à ce séminaire  ont  trouvé  la durée de deux jours de séminaire  insuffisant  pour  maitriser  les outils de lutte contre le fake news, ces  derniers  ont  cependant  beaucoup appris. Et se sont engagé à être des ambassadeurs de la lutte contre la prolifération des fausses nouvelles sur les  réseaux sociaux. On a cependant appris pendant le séminaire que la prolifération des fake news la plupart des temps  se fait à dessein ? Et cela  vise  à détruire  une  personne ou la société entière. «les fake news ont  un but et ce but est fonction des intentions de celui qui diffuse la fausse ou la mauvaise nouvelle», explique Donald Tchiengue. « pour fact checker  une fausse nouvelle, il faut tenir  compte  de la nature de la personne qui a diffusé l’information, apprécier les conséquences de cette fake news sur la société entière. C’est par des exercices pratiques que ce séminaire s’est achevé. «Je suis très ravie d’avoir assisté à cette formation et j’ai remercié d’ailleurs Africa Check pour avoir à organiser à cette masterclass. Il y a eu plusieurs candidats donc je ne peux qu’être heureuse d’être parmi ces participants de cette formation participant. Je peux dire que je suis une ambassadrice du fact cheking du côté de l’extrême au Cameroun, plein de choses plein d’articles et je vais vous inviter d’ailleurs à visiter ma page pour liker», explique Amina rédactrice en chef de Radio à Kousseri. Son assertion est partagée par Badal une autre  participante. Qui reconnait  avoir  beaucoup appris et d’avoir améliorer  ses  connaissances  en détection des fake news. Il faut cependant noter que les participants à cette formation venaient de plusieurs régions du Cameroun.

Hervé Villard Njiélé 

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